
1. Le temps est venu de prendre conscience que la seule véritable pandémie dont crève la société est son organisation sociale
2. Le temps est venu d’appréhender l’ensemble des crises économiques, sociales, écologiques, climatiques et sanitaires comme le résultat d’une seule cause : le mode de production capitaliste
3. Le temps est venu de prendre pleinement conscience de la catastrophe que représente la survie du système capitaliste
4. Le temps est venu de comprendre que le système capitaliste est incapable de faire face aux problèmes découlant de son propre fonctionnement et, à plus forte raison, aux problèmes nouveaux auxquels est confrontée la société
5. Le temps est venu de comprendre que sous la direction de la bourgeoisie, du grand patronat, des banquiers et de leur pouvoir dictatorial sur les entreprises comme sur l'ensemble de l’économie, le monde ne connaitra que désastres et barbarie
6. Le temps est venu de comprendre que la période qui vient sera marquée par une offensive multiforme de l’ensemble de la bourgeoisie contre la classe ouvrière : par l’accroissement brutale de la pauvreté, par l’envolée sans précédent du chômage, par le renforcement de l’exploitation
7. Le temps est venu de comprendre qu’il n’est pas de solution à ces crises dans le cadre du système capitaliste
8. Le temps est venu de ne plus sacrifier l’humanité à la course au profit
9. Le temps est venu, non plus seulement de s'indigner des dégâts du capitalisme, mais de trouver le chemin pr que naisse une autre organisation sociale — cela suppose une prise de conscience, une compréhension profonde de la réalité soc., & la connaissance de ce qu'il faut changer et comment
10. Le temps est venu de comprendre que le système capitaliste ne peut être ni réformé ni amélioré, mais seulement détruit
11. Le temps est venu de changer la société de fond en comble et de fonder une organisation sociale nouvelle
12. Le temps est venu de traiter la racine des crises et de changer de mode de production
13. Le temps est venu, non plus seulement de se défendre, c’est-à-dire d’en rester à parer les coups que la bourgeoisie et son État nous portent, mais d’attaquer le capitalisme dans ses fondements
14. Le temps est venu d’une mondialisation où les moyens de production ne seront plus propriété privée, où il n'y aura plus ni marché ni profit privé et où la société pourra enfin dominer sa propre production de manière consciente
15. Le temps est venu d’honorer la beauté du monde, c’est-à-dire de nous débarrasser de la grande bourgeoisie et de l’ordre capitaliste dont elle est porteuse et principale bénéficiaire
16. Le temps est venu de prendre conscience que l’humanité n’a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour faire face aux nécessités de sa vie collective
17. Le temps est venu de prendre conscience que jamais l’humanité n’a eu autant de moyens matériels et culturels pour vaincre définitivement les multiples formes de préjugés obscurantistes hérités de siècles de division de la société en classes
18. Le temps est venu de transformer les coups de colère en révoltes conscientes, sans quoi ils resteront sans perspectives et aboutiront seulement à une aggravation du chaos social
19. Le temps est venu de comprendre que le règne de la bourgeoisie ne disparaîtra que si son pouvoir et son Etat sont renversés ; que la seule force sociale qui peut réaliser ce bouleversement révolutionnaire est la classe ouvrière
20. Le temps est venu de comprendre que l’avenir de l’humanité dépend de la capacité du prolétariat à retrouver sa conscience de classe et sa volonté de reprendre le combat pour mettre fin à l’organisation capitaliste de la société. Et qui dit conscience dit parti pour l’incarner
21. Le temps est venu de comprendre que seule la classe ouvrière internationale a la force et l'intérêt fondamental de renverser le capitalisme

22. Le temps est venu de comprendre que seule la classe ouvrière incarne le renversement du capitalisme à l’agonie et est porteuse de solutions collectives pour faire face aux défis auxquels est confrontée l’humanité
23. Le temps est venu de savoir que, sous la direction des travailleurs et sous leur contrôle, toute l'économie serait mille fois mieux organisée que sous celle de la bourgeoisie capitaliste
24. Le temps est venu de la révolution sociale – de la lutte internationale des travailleurs contre la dictature des capitalistes sur la société et l’économie
25. Le temps est venu pour la classe ouvrière, contre ce système fondé sur la dictature d’une minorité et sur des rapports sociaux de plus en plus barbares et inhumains, de relever la tête et d’imposer ses solutions
27. Le temps est venu de dresser un nouvel horizon : l'instauration d'une société dirigée et contrôlée par la population elle-même, le communisme
28. Le temps est venu, prolétaires de tous les pays, ensemble, d'arracher à la bourgeoisie le contrôle des moyens de production pour les mettre au service de tous, de supprimer l'exploitation comme la propriété privée capitaliste
29. Le temps est venu de l'internationalisme, du socialisme international, c'est-à-dire. de la coopération de tous les pays jusqu’à ce que la division entre les États et les nationalismes opposés ne soit plus qu'un souvenir d'un passé barbare
30. Le temps est venu d’œuvrer pour que les travailleurs prennent conscience de leurs intérêts politiques fondamentaux, c’est-à-dire de leur rôle dans l’avenir de la société humaine, et pour qu’un nombre croissant de femmes, d’hommes, de travailleurs s’organisent sur cette base
31. Le temps est venu d’œuvrer pour que renaisse le mouvement ouvrier, le seul pôle de résistance possible et efficace tant au cours réactionnaire pris par la société qu’aux idées qui fleurissent sur le terreau du capitalisme pourrissant
32. Le temps est venu de faire fondamentalement confiance à la classe ouvrière
33. Le temps est venu pour la classe ouvrière d'intervenir politiquement avec ses propres perspectives opposées à celles de la classe possédante, la bourgeoisie
34. Le temps est venu de comprendre que l’évolution réactionnaire de la vie politique et de la vie sociale résulte de l’absence de la classe ouvrière sur la scène politique
35. Le temps est venu pour la classe ouvrière de s’armer politiquement et moralement
36. Le temps est venu de comprendre que l’évolution réactionnaire de la vie politique et de la vie sociale résulte de l’absence d’un parti ouvrier défendant la perspective du renversement de la société bourgeoise
37. Le temps est venu d'affirmer l'existence d'une force pol. en opposit° totale & sans ambiguïté, avec les gérants de gauche du capitalisme comme avec ses serviteurs de droite. Une force qui ne met d'espoir que dans les luttes de la classe ouvrière et qui propose de les préparer
38. Le temps est venu de militer pour que renaisse partout des partis organisés qui représentent les intérêts politiques du prolétariat, des partis communistes révolutionnaires
39. Le temps est venu de créer une nouvelle Internationale ouvrière, communiste révolutionnaire
40. Le temps est venu, dans cette perspective, que les travailleurs reprennent conscience de leur force collective, qu'ils sachent s'en servir pour arriver à protéger l'ensemble du monde du travail des menaces sur l'emploi et du chômage
41. Le temps est venu, dans cette perspective, de se battre pour obtenir une augmentation générale des salaires et des retraites, indexée automatiquement sur les hausses de prix pour faire face aux coûts de plus en plus importants de la santé, du carburant, des charges
42. Le temps est venu, dans cette perspective, de ne pas laisser les politiques anti-ouvrières des États sans une contre-offensive déterminée pour garantir les droits des travailleurs
43. Le temps est venu, dans cette perspective, face au drame des licenciements collectifs et du chômage, d'interdire tous les licenciements collectifs sous peine de réquisition immédiate de l'entreprise qui passerait outre
44. Le temps est venu, dans cette perspective, de mettre au grand jour les comptes véritables de toutes les sociétés capitalistes — de révéler notamment là où les possédants ont l'habitude de transférer discrètement leurs véritables profits
45. Le temps est venu, dans cette perspective, de lever le secret commercial et bancaire : d’examiner, comme le fisc le peut pour les impôts, les comptes en banque des entreprises & les comptes en banque de leurs dirigeants (cx de lrs proches comme cx des principaux actionnaires)
46. Le temps est venu, dans cette perspective, d’obliger le patronat à produire ce qui est nécessaire aux besoins de la population laborieuse et obliger le gouvernement à consacrer l'argent public aux services publics

47. Le temps est venu dans cette perspective, d’imposer la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire
48. Le temps est venu que la classe ouvrière retrouve conscience de sa tâche et de sa responsabilité historique
49. Le temps est venu de se cultiver, s’éduquer, se familiariser de plus en plus avec les idées communistes révolutionnaire
50. Le temps est venu que la classe ouvrière s’empare de la théorie de son émancipation : le marxisme
51. Le temps est venu qu’apparaissent des militants issus de la classe ouvrière ou des intellectuels qui renouent avec la tradition révolutionnaire et se mettent au travail sur la base du marxisme, du léninisme et du trotskisme
52. Le temps est venu de comprendre que le marxisme a toujours été et reste aujourd’hui la seule façon scientifique de comprendre le fonctionnement de la société et de ses ressorts, la seule aussi qui non seulement permet d’appréhender le monde, mais aussi de le transformer
53. Le temps est venu de défendre et propager les idées du socialisme scientifique et du matérialisme historique
54. Le temps est venu de se réapproprier les idées qui ont toujours fait la force et la puissance du mouvement ouvrier
55. Le temps est venu d’attribuer la misère, la pénurie, le gâchis et la destruction de l’environnement, non aux seuls politiciens et gestionnaires de l’État, mais à la classe capitaliste — le seul véritable donneur d’ordre
56. Le temps est venu de dénoncer sans réserve toutes les attaques patronales qui ont prétexte la soi-disant lutte contre le changement climatique
57. Le temps est venu de rejeter toute forme d’union nationale
58. Le temps est venu pour la classe ouvrière d'identifier ses ennemis comme ses faux amis
59. Le temps est venu de se libérer des chimères réformistes
60. Le temps est venu de dénoncer tous ceux qui affirment qu’il est possible de mener une politique de progrès social en restant dans le cadre du capitalisme — malgré la crise, la dette et le vampirisme du système financier
61. Le temps est venu de dénoncer la nature réactionnaire de l'écologie politique et des politiciens bourgeois qui l'animent
62. Le temps est venu de comprendre que les écologistes, même les plus sincères, n'ont pas de réponse à la catastrophe en cours. Car cette réponse ne viendra que de la volonté collective de l'humanité maitrisant sa propre vie sociale.
63. Le temps est venu d'affirmer qu'il n'y a de politique purement écologique que la perspective communiste révolutionnaire-pour la défense du cadre de vie, des ressources et de l'environnement, l'expropriation de la classe possédante par les travailleurs est la seule solution
64. Le temps est venu d'opposer aux politiques défendues par tous les hommes politiques qui restent sur le terrain de l'organisation capitaliste de la société une politique qui corresponde aux intérêts de la classe ouvrière et, donc, aux intérêts de la majeure partie de la société
65. Le temps est venu de défendre les positions révolutionnaires sans chercher à transiger avec la gauche gouvernementale
66. Le temps est venu de se démarquer nettement des politiciens, hommes et femmes, de gauche en les identifiant pour ce qu'ils sont : les représentants à gauche des intérêts politique de la bourgeoisie, et donc une option possible pour cette dernière
67. Le temps est venu de dénoncer sans réserve la nature politique de la gauche souverainiste : un radicalisme de façade qui renforce le poison nationaliste et chauvin dans la société
68. Le temps est venu de se distinguer sans ambiguïté de la gauche réformiste, cette gauche qui, pseudo-socialistes ou pseudo-communistes, voire anti-capitaliste - le tout parfumé d'écologie, d'altermondialisme et de bons sentiments en tous genres influence l'état d'esprit des travailleurs dans un sens réformiste, nationaliste et électoraliste et leur font perdre un temps précieux
69. Le temps est venu de comprendre que les partis bourgeois ne sont que de simples clubs électoraux qui ne servent qu'à faire accéder une coterie politique au gouvernement de la bourgeoisie une coterie politique
70. Le temps est venu de dénoncer sans faiblesses les idées et préjugés obscurantistes distillés dans les médias par politiciens, idéologues et autres chiens de garde réactionnaires ou bienpensants, protectionnistes ou libre-échangistes-qui transmettent sciemment les idées et les valeurs de la bourgeoisie au pouvoir
71. Le temps est venu de tout faire pour priver totalement les partis de droite ou d'extrême droite de la possibilité de mettre la révolte des classes populaires au service de leurs projets réactionnaires, et souvent mortels
72. Le temps est venu pour la classe ouvrière de se désinfecter de la morale, de l'individualisme, des communautarismes de toutes sortes exsudés par le capitalisme en putréfaction

73. Le temps est venu de l'engagement communiste révolutionnaire-de comprendre et transmettre les traditions révolutionnaires du prolétariat, l'expérience de ses succès et de ses échecs, de comprendre et transmettre les idées communistes révolutionnaires
74. Le temps est venu de rappeler que le vrai pouvoir n'est pas à l'Elysée, ni à Matignon, ni dans les couloirs feutrés du Palais Bourbon, mais dans les conseils d'administration des groupes industriels et financiers
76. Le temps est venu de comprendre que la mondialisation, loin d'être le problème, est la solution en rendant nécessaire et possible une société sans propriété privée des moyens de production, sans marché, sans concurrence et sans exploitation
77. Le temps est venu de comprendre que le combat en faveur des migrants n'est pas qu'une question d'humanité et de solidarité, mais une question de communauté d'intérêts
78. Le temps est venu de se rappeler que c'est en intégrant dans leurs rangs tous les travailleurs, d'où qu'ils viennent, quelle que soient leur langue, leur religion, leur couleur de peau, que les travailleurs ont gagné leurs meilleurs combats
79. Le temps est venu de défendre la perspective d'une Europe réellement unifiée et ouverte sur le monde qui garantisse la liberté de circulation et d'installation
80.Le temps est venu d'affirmer la nécessité d'une Europe débarrassée du capitalisme et fondée sur des relations égalitaires entre les peuples, sans rapports de concurrence ni de domination
81. Le temps est venu de briser la propriété privée des moyens de production qui a conduit à la formation des grandes multinationales, et ainsi de mettre fin à la mainmise de quelques États impérialistes sur la planète
82. Le temps est venu de comprendre, contre le mythe de l'Etat-providence, que l'étatisme n'est le fait que d'États de la bourgeoisie contraints provisoirement, dans l'intérêt ultime du capital, de se substituer au fonctionnement normal du capitalisme, à la concurrence individuelle & à la propriété privée
83. Le temps est venu de combattre le corporatisme qui est en dernier ressort une des armes de la bourgeoisie pour maintenir sa domination
83. Le temps est venu d'être au coude à coude avec les militants syndicalistes partout où ceux-ci s'efforcent de développer les luttes et rendre aux travailleurs confiance et espoir
84. Le temps est venu de comprendre que le combat contre le racisme n'est pas séparable du combat contre l’exploitation — parce que toutes les oppressions, toutes les inégalités, toutes les discriminations prennent appui sur l'exploitation et sur l'opposition des classes sociales
85. Le temps est venu de comprendre que les seuls antiracistes conséquents ne peuvent être que les internationalistes, ceux qui se déterminent par rapport aux frontières de classes, pas par rapport aux frontières nationales
86. Le temps est venu de rendre possible l'égalité absolue entre les femmes et les hommes
87. Le temps est venu de comprendre que tout combat spécifique ne peut vraiment déboucher que s'il s'inscrit dans un combat plus général contre le capitalisme
88. Le temps est venu de rappeler qu'une vie meilleure dans un monde sain est à notre portée
89. Le temps est venu de proclamer ouvertement que nos buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social capitaliste
90. Le temps est venu d'inverser le rapport de force entre travailleurs et patronat
91. Le temps est venu de préparer l'explosion sociale qui, seule, pourra éviter à l'humanité de sombrer dans l'abîme toute la question est de savoir si le capitalisme, en se dévorant sous nos yeux, dévorera toute la société humaine ou si le prolétariat aura la force de renverser l'ordre social existant
92. Le temps est venu de donner envie de reprendre les idées et les mots de lutte de classe et de miser sur la révolution prolétarienne mondiale
93. Le temps est venu de restaurer la fierté d'appartenir à la classe ouvrière
94. Le temps est venu de renoncer à ce qui compromet la prise de conscience des travailleurs de leur rôle historique
95. Le temps est venu de nous fixer aucune limite dans ce qui renforce et encourage le camp des travailleurs
96. Le temps est venu de convaincre les intellectuels de la nécessité de lier leur sort à celui du prolétariat et de se donner tous les moyens pour y parvenir
97. Le temps est venu aux travailleurs et intellectuels, militants ou sympathisants, de faire vivre ce manifeste
98. Le temps est venu, partant de ces principes, de lever le drapeau du communisme contre la dictature de la grande bourgeoisie
99. Le temps est venu d'accélérer le mouvement avant qu'il ne soit trop tard...
100. Le temps est venu de se réveiller.